Violaine Mayor
Harpe celtique ancienne et chant
La harpiste Violaine Mayor est une représentante internationalement reconnue de la harpe celtique ancienne à cordes de bronze, patrimoine millénaire sorti des mémoires.
Son style de jeu avec les ongles, sensible, énergique et richement ornementé, est le fruit d'une recherche approfondie sur les manuscrits anciens. Sa musique trouve son ancrage dans la pratique du chant traditionnel de Bretagne, la gwerz et le kan ha diskan.
Elle joue sur des répliques de harpe celtiques médiévales à caisse creusée dans le saule, fabriquées par son époux luthier et musicien Joël Herrou.
Elle a enregistré de nombreux disques, dont le dernier, « D’eau et de lumière » redonne vie à la tradition de grande musique celtique à la harpe.
Elle transmet son art au sein de l’association Hent Telenn Breizh dans les Monts d’Arrée.
En 2022, la harpiste signe la première méthode de harpe celtique ancienne, fruit de trente ans de recherche.
Programme des concerts
-Musique ancienne de la harpe celtique (manuscrits de Ap Huw, Bunting, Carolan… 16ème-18ème siècles).
-Pibroc’h ou « grande musique » de la tradition celtique chanté et joué à la harpe.
-Chants en breton et en gaélique.
-Mélodies et danses de Bretagne et d’Irlande.
Formations musicales
-Récital solo
-Duo Violaine Mayor-Joël Herrou
-Ensemble Herrou-Mayor « Voix et harpes de Bretagne »
-Ensemble Gens Cambrina « Voix et harpes anciennes de Bretagne »
Biographie
Violaine Mayor est née dans les Cévennes en 1972, et vit en Bretagne depuis 1988.
Harpiste depuis l’âge de quinze ans, Violaine a étudié la harpe celtique en Ecosse et en Bretagne. Elle donne son premier récital à 17 ans et obtient la même année un premier prix au Kan ar Bobl ainsi qu’au trophée Per Guillou, puis à 19 ans, une médaille d’or de harpe celtique à l’ENM de Lorient. Depuis, elle se consacre à la redécouverte de la harpe celtique ancienne à cordes de bronze, instrument prestigieux malmené par les vicissitudes de l’histoire. L’une des rares spécialistes dans ce domaine, elle est rapidement devenue une référence par son style de jeu subtil, fluide, énergique, et richement ornementé. En 2003, elle obtient un premier prix de chant accompagné à la harpe au concours Pan Celtic de Kilkenny (Irlande).
Violaine joue sur des harpes historiques, répliques de la " Queen Mary harp " (15ème siècle), à cordes de bronze, et à caisse creusée dans un seul bloc de saule, fabriquées selon la technique ancienne par le luthier Joël Herrou, son époux. La technique de jeu de la harpiste, avec les ongles, la harpe posée contre l’épaule gauche, et son répertoire, sont le fruit d’une recherche intensive confrontant les manuscrits anciens et la tradition orale. Elle adapte ainsi le style de jeu historique, qui faisait la célébrité des harpistes irlandais et bretons du Moyen Age, à la musique traditionnelle d’aujourd’hui.
Parallèlement, la harpiste remet en lumière la " grande musique " de la harpe celtique ancienne, une musique savante adaptée à toutes les occasions de la vie, qui travaille en profondeur sur les émotions:
Elle interprète le répertoire du manuscrit de Ap Huw (Pays de Galles, 1613), le plus ancien manuscrit de harpe connu au monde et démontre sa parenté avec la gwerz de Bretagne sur son disque "Gens Cambrina".
Ayant reçu l'enseignement oral du pibroc'h, avec le sonneur Fred Morrison notamment, Violaine renoue le fil d’une tradition très ancienne : l’art du pibroc’h à la harpe, dont elle fait la démonstration dans l'album « D’eau et de lumière ».
Violaine a donné de nombreux concerts en Bretagne, en France, et dans différents pays d’Europe, représenté la Bretagne au festival de harpe d’Edinburgh et au festival Panceltic en Irlande, enregistré pour la télévision, et réalisé de nombreux disques. Ses disques sont salués par la presse comme des références. Elle a transmis son art à ses deux fils, Jean et Mikaël Herrou qui forment avec leurs parents l’ensemble Herrou-Mayor. Violaine enseigne la harpe et le chant au sein de l'association Hent Telenn Breizh dans les Monts d’Arrée.
En 2022, fruit de trente ans de recherche et de pratique, la harpiste a publié la première méthode de harpe celtique ancienne en langue française, mettant ainsi à la portée de tous ce patrimoine prestigieux.
Discographie
-Abisko « Samhradh » (Violaine Mayor et Diarmuid Johnson) 1995 Buda Musique (épuisé)
-Ar Strobineller « Hag e vignoned » (Violaine Mayor et Michel Masson) 1998 autoproduction (épuisé)
-Violaine Mayor « Danse avec les fées » 1996 Hent Telenn Breizh/Coop Breizh
-Violaine Mayor « Strujenn Haleg » 2001 Hent Telenn Breizh/Coop Breizh
-Violaine Mayor et Jakeza Le Lay « Bretaigne est Poésie » 2001 Hent Telenn Breizh/Coop Breizh
-Violaine Mayor, Patrice Arnould, Joël Herrou « Musique celtique ancienne » 2004 Hent Telenn Breizh/Coop Breizh
-Violaine Mayor et Joël Herrou « Chant celtique sacré » 2006 Hent Telenn Breizh/Coop Breizh
-Violaine Mayor « Gens Cambrina » 2012 Hent Telenn Breizh/Coop Breizh
-Violaine Mayor « D’eau et de lumière » 2017 Hent Telenn Breizh/Coop Breizh
Participation aux albums :
-Katrien Delavier « Harpes d’Irlande » 1995 Sunset
-« Entre Terre et Mer » musique du téléfilm d’Hervé Baslé 1997 France 2
-« Telenn, harpe celtique » l’anthologie 2004 Coop Breizh
-Les frères Herrou « Beilhadeg er Releg » 2016 Hent Telenn Breizh/Coop Breizh
Livre-CD :
-Violaine Mayor "La harpe celtique ancienne, introduction et méthode 1er degré" 2022 Hent Telenn Breizh
Presse
« Musicologue et instrumentiste émérite, elle livre dans son nouvel album la quintessence de l’art de la harpe celtique. La profondeur, la fermeté de sa touche, la clarté de son phrasé, la subtilité avec laquelle elle développe l’entrelacs des improvisations soutenues par un jeu de bourdon enchantent littéralement l’auditeur également pris par les suites de « lamentation », marche et reel écossais, dont une reprise du célèbre Rory O’More. Violaine Mayor exalte le chant de la harpe dans un album qui fait sens et apporte du bonheur à son écoute.
Un livret au contenu pédagogique passionnant permet de suivre et d’apprécier mieux encore la musique celtique savante des siècles passés. »
-Le Cri de l’Ormeau, 7 octobre 2017